11/05/2022 - La photographie de guerre
Ce sujet original et difficile est brillamment traité ce soir par notre ami Dominique LOUIS, qui le connaît bien de par son passé professionnel.
Sa présentation remonte aux sources, au premier photographe reporter de guerre, le britannique Roger Fenton, qui photographie la guerre de Crimée en 1855, avec un matériel très encombrant qui devait voyager dans une roulotte !
Les avancées techniques permettent au fil du temps des photos plus spontanées et réalistes, comme les photos de Robert Capa prises en conditions extrêmes le 6 juin 1944 lors du débarquement allié sur les côtes de Normandie.
Les photos de guerre célèbres sont assez souvent contestées, car parfois retouchées, ou même carrément "rejouées". Les photographes n'oublient pas de soigner le point de vue et le cadrage malgré les conditions de prises de vue, et ces clichés forcent l'admiration, malgré leur sujet tragique ils peuvent être beaux...
La guerre du Vietnam est un tournant dans l'histoire de la photographie de guerre. L'armée américaine autorise un accès très libre aux photographes. Le résultat est que beaucoup de photos publiées décrivent les horreurs de cette guerre, et ne sont pas flatteuses pour l'action des GI's sur ce terrain, et au total 133 photographes et 35 journalistes seront tués.
Par la suite, les photographes seront beaucoup plus encadrés sur les théâtres d'opérations, et beaucoup plus protégés.
Dominique est très admiratif d'un photographe français, Patrick Chauvel, qui a couvert beaucoup de conflits, et vient à 73 ans de partir pour la guerre d'Ukraine.
Il nous recommande un film sur le travail de reporter de guerre : "Salvador", tourné en 1986 par Oliver Stone.
Et un livre : "Putain de Mort", de Michael Herr.
Cette présentation a provoqué beaucoup d'émotions parmi les participants. Mais heureusement, pour nous remonter le moral nous avons les délicieux flans préparés par Régine, et nous n'avons pas manqué de pourvoyeurs de bouteilles !
Merci à Dominique pour son travail, et à tous et toutes pour l'ambiance et la convivialité !
Sa présentation remonte aux sources, au premier photographe reporter de guerre, le britannique Roger Fenton, qui photographie la guerre de Crimée en 1855, avec un matériel très encombrant qui devait voyager dans une roulotte !
Les avancées techniques permettent au fil du temps des photos plus spontanées et réalistes, comme les photos de Robert Capa prises en conditions extrêmes le 6 juin 1944 lors du débarquement allié sur les côtes de Normandie.
Les photos de guerre célèbres sont assez souvent contestées, car parfois retouchées, ou même carrément "rejouées". Les photographes n'oublient pas de soigner le point de vue et le cadrage malgré les conditions de prises de vue, et ces clichés forcent l'admiration, malgré leur sujet tragique ils peuvent être beaux...
La guerre du Vietnam est un tournant dans l'histoire de la photographie de guerre. L'armée américaine autorise un accès très libre aux photographes. Le résultat est que beaucoup de photos publiées décrivent les horreurs de cette guerre, et ne sont pas flatteuses pour l'action des GI's sur ce terrain, et au total 133 photographes et 35 journalistes seront tués.
Par la suite, les photographes seront beaucoup plus encadrés sur les théâtres d'opérations, et beaucoup plus protégés.
Dominique est très admiratif d'un photographe français, Patrick Chauvel, qui a couvert beaucoup de conflits, et vient à 73 ans de partir pour la guerre d'Ukraine.
Il nous recommande un film sur le travail de reporter de guerre : "Salvador", tourné en 1986 par Oliver Stone.
Et un livre : "Putain de Mort", de Michael Herr.
Cette présentation a provoqué beaucoup d'émotions parmi les participants. Mais heureusement, pour nous remonter le moral nous avons les délicieux flans préparés par Régine, et nous n'avons pas manqué de pourvoyeurs de bouteilles !
Merci à Dominique pour son travail, et à tous et toutes pour l'ambiance et la convivialité !